Barrage de Saint-Égrève
| Localisation | |
|---|---|
| Coordonnées | |
| Cours d'eau |
| Date du début des travaux | |
|---|---|
| Date de mise en service |
| Longueur |
141 m |
|---|
| Puissance installée |
46 MW |
|---|---|
| Production annuelle |
160,7 GWh () |
| Facteur de charge |
40 % |
Le barrage de Saint-Égrève, aussi appelé barrage de Noyarey, est un pont-barrage sur l'Isère entre les communes de Saint-Égrève au nord-est et Noyarey au sud-ouest, à l'ouest de l'agglomération grenobloise.
Caractéristiques[modifier | modifier le code]
Le barrage de Saint-Égrève faisait partie d'un projet plus ambitieux d'aménagement de l'Isère moyenne-aval, comportant un autre barrage entre Voreppe et Saint-Quentin-sur-Isère, qui ne fut pas édifié[1],[2].
Le barrage, construit en 1986-1990[3], fut mis en service en 1991 ;[4] ce n'est que plus tard qu'on s'en est servi pour faire passer une route, la départementale 105F, qui ouvrit en 2011[5].
Ce barrage est exploité par Électricité de France[1],[2] et sa puissance nominale est de 46 MW.
Le barrage est long de 141 m et haut de 16,5 m ; il retient 6,8×10⁶ m3 d'eau[6].
L'usine comprend deux groupes-bulbes de 23,4 MW[7], turbines de Neyrpic et alternateurs de Alsthom-Jeumont. L'usine de production est installée dans le barrage.
En 1988, cette centrale était projetée pour les caractéristiques suivantes : 10 m de hauteur de chute; 500 m3/s de débit maximal turbinable; 52 kVA de puissance électrique installée ; 46 MW de puissance maximale nette; 206 GWh production annuelle[8].
En 2018, la centrale a produit 170,3 GWh[9]. En 2023, la centrale a produit 160,7 GWh[10].
Références[modifier | modifier le code]
- Décret du 21 septembre 1984 relatif à l'aménagement et à l'exploitation des chutes de Saint- Égréve - Noyarey et Voreppe - Saint-Quentin-sur-Isère, sur l'Isère, le Drac et la Vence dans le département de l'Isère, Journal Officiel du 22 septembre 1984, pp. 8642-8652
- Décret du 22 septembre 1989 prorogeant les effets de la déclaration d'utilité publique des travaux d'aménagement des chuts de Saint-Égrève-Noyarey et Voreppe-Saint-Quentin-sur-Isère, sur l'Isère, le Drac et la Vence, dans le département de l'Isère, Journal Officiel du 22 septembre 1989
- Comité français des barrages et réservoirs, Barrage de Saint-Égrève, (lire en ligne)
- Nathalie Carcaud, Gilles Arnaud-Fassetta, Caroline Evain, Villes et rivières de France, CNRS Éditions, (ISBN 9782271124845)
- « Ouverture, à la circulation, du pont barrage de St Egrève - », sur sillon38.com, (consulté le ).
- « Barrage de Saint-Égrève », sur Comité français des barrages et réservoirs
- La Houille blanche, Volume 42, 1987, p.178
- Centrales hydrauliques et réservoirs en France. Statistiques au 1er janvier 1988 / Ministère de l'industrie et de l'aménagement du territoire, Direction générale de l'énergie et des matières premières, Direction du gaz, de l'électricité et du charbon, Service technique de l'énergie électrique et des grands barrages, 1990, p.93
- Registre national des installations de production et de stockage d'électricité au 31/12/2018
- Registre national des installations de production et de stockage d'électricité au 31/12/2023
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Barrage-usine de Saint-Egrève », sur hydrelect.info (consulté le )
- « Les Alpes - Basse-Isère et Bourne », sur hydrelect.info (consulté le )
- « Saint Egrève », sur barrages-cfbr.eu (consulté le )
- https://www.barrages-cfbr.eu/IMG/pdf/monobar_saint-egr_ve.pdf
